



Rossella Rossi
Rossella pourrait être la fille spirituelle de KANDINSKY tant elle considère que l’expérience intérieure ne se communique pas et qu’elle nécessite une lecture par chacun. Il est vrai que, comme lui, elle a connu une carrière universitaire, et pratiqué pendant 15 ans la recherche fondamentale au CNRS sur le thème de l’ADN.
De l’Italie à la France et de retour en Italie, elle a simplement déplacé son laboratoire de recherche à son atelier pour poursuivre sa quête des valeurs esthétiques. L’intuition fondamentale en tant que principe demeure, que ce soit en sa qualité de peintre ou de chercheur. Elle est la conscience éveillée et le cœur battant de la fluidité où les corps dépassent leur simple condition matérielle pour rejoindre le monde des esprits libres et hors du temps.
Rossella dans son atelier
© courtesy of Rossella Rossi



Loïc Allemand
Issu d'Agde dans l'Hérault, Loïc grandit dans une ville voisine du port de Barcelone et dont sa maison était proche de la plage.
D'un point de vue stylistique, Loïc avait déjà défini les bases de son style, capturant ses sujets choisis, dans des décors et des attitudes observées depuis son enfance, où il s'entrainaît à dessiner en dehors des jours d'école: les rues du village, les bars, les places où les couples se rencontraient.
Après avoir intégré l'École des Beaux-Arts de Toulouse, Montpellier, et Barcelone, Loïc a la possibilité d'exposer ses tableaux dans des cafés, des bars et aussi des discothèques. À 22 ans, il vend son premier tableau et 2 ans après commence à vivre de sa peinture.
Postimpressionniste contemporain avec sa propre touche qui dépasse celle des deux "cousins Nabi", Vuillard et Bonnard, par les mouvements, les poses, qu'il a inventés le long d'une carrière de plus de trente ans, tel Toulouse-Lautrec, tableaux où chacun se retrouve dans son individualité, homme ou femme.
À travers les années, il produit une grande quantité d'œuvres, plusieurs centaines sont maintenant accrochées dans de nombreuses collections internationales.
Loïc Allemand dans son atelier à Paris


Marie Aimer
Marie Aimer, née en 1975, est une peintre, plasticienne et auteur, originaire de Marie-Galante. Partageant sa vie entre Paris et la Guadeloupe, l'œuvre de l'artiste en perpétuelle évolution se définit par la recherche d'une topographie exigeante d'huile, d'acrylique et d'encre de chine exécutée au couteau et au pinceau pour des toiles immaculées devenant chairs.
Inspirée fortement par le sens et le respect de tout être vivant, l'artiste profite ainsi du miroir de l'Âme humaine que lui transmet l'Histoire de la Nature et de l'Homme pour créer une Réunification entre le Passé, le Présent et l'Avenir, tantôt abstraite, tantôt figurative, voire les deux réunies en usant de reliefs et de couleurs chaudes.

.« Mes créations se lisent de bas vers le haut avec un cheminement d'âmes qui vont jalonner le temps. Il y a un passage de l'aube à la lumière tout en couleur pour monter vers la cité de la connaissance afin d'accéder au promontoire d'où vient la lumière : unité, réunification, transmission, fraternité, connaissance, amour.
Mes créations représentent un parcours initiatique, du lever du soleil à l'éclairage divin, agrémentées d'un soupçon d'alchimie... »
Marie Aimer dans son atelier



Geralda van der Es
Geralda van der Es a toujours ressenti le besoin de créer à tous moments de son parcours de vie. Depuis son diplôme de l’Académie Royale des Arts de La Haye en 2002, elle a mené une vie d’entrepreneuse nomade en travaillant comme directrice de création pour divers projets aux quatre coins de la planète.
Installée en Charente-Maritime depuis 2017, elle s’est éprise de la Côte Sauvage qui lui a permis de ressentir toutes les facettes de la vie.
Son travail exprime sa nouvelle prise de conscience des connexions entre son monde intérieur et extérieur. Cet univers définit ce qu’elle est :curieuse, sans entraves et sauvage. C’est la poursuite authentique de la découverte de soi-même qui est ici exposée.


Rimer CARDILLO
Etabli à New York suite à la dictature militaire en Uruguay dans les années 1980, Rimer trace à travers ses séries «Butterflies, seashells, birds and flowers » un parallèle entre la souffrance, les tortures, l’oppression des prisonniers politiques en Amérique latine et les insectes face aux menaces environnementales.
Cette technique inédite d’impression rappelle l’empreinte laissée par un corps tel un Suaire, la manifestation matérielle d’une présence, d’une souffrance.
Son travail engagé a une résonnance tout aussi symbolique dans ses séries de «Boxes», véritables reliquaires, fossiles, planches anatomiques ou cabinets de curiosité développant un vocabulaire artistique original, très riche. Les boîtes en bois sont des métaphores de l’oppression des dictateurs latino-américains. Un dialogue entre la nature, l’environnement d’une part et les problèmes sociétaux, politiques et culturels d’autre part.
Dans une « profane hiérophanie » il souligne la conscience de l’existence du sacré dans notre environnement quotidien.
Sa vision poétique et sacrée met en lumière ses attaches historiques, stylistiques de ses racines Sud-Américaines mêlées à sa formation Européenne dans son Panthéon personnel.
Toute son œuvre est une représentation poétique et politique de la nature, une métaphore d’un présent incertain et imprécis, illustrant l‘équilibre fragile du monde.



Jacques Boumendil
Né en 1944 à Marseille. Jacques est passionné par l’image depuis son plus jeune âge. À 12 ans, il créa son propre labo dans un placard de l’appartement familial.
À 18 ans il frappa à la porte d’une célèbre agence de presse DALMAS.
Tout en continuant ses études d’électronique qui ne l’intéressait qu’à moitié, équipé de son Rolleiflex il assurait avec le photographe Daniel Angéli les arrivées et départs de personnalités à Orly.
À 19 ans, sollicité par la société « Paris Télévision », satellite de la RTF il abandonne la photo en 1963 pour se consacrer au cinéma et à la télévision naissante où tout était à inventer.
Fort de ses 50 ans d'expérience tant au cinéma qu’à la télévision en qualité de directeur de la photographie, sa passion pour l’image fixe reprend le dessus. D’un esprit curieux et créatif il explore sans cesse de nouvelles techniques.
Jacques Boumendil recording David Gilmour with a Mitchell BNC
© courtesy of Jacques Boumendil



Fateh Moudarres
Né dans un village près d’Alep en 1922, Fateh Moudarres est un homme de cœur. Touché par la vie ordinaire des paysans syriens, il veut porter la parole de leur vie de tous les jours.
Influencé par le surréalisme lors de ses études en Europe, il reste attaché à ses
racines. L’amour qu’il porte aux paysages et au peuple de son pays natal sera un thème fondamental pour ses œuvres.
Les œuvres de Fateh ont été exposées dans de nombreuses expositions internationales tels que les Biennales de Bahrain, Venise, São Paulo, Seoul et le Caire; le Festival international de l’art à New York et l’Institut du monde arabe à Paris. Ainsi que bien d’autres expositions individuelles.
Grand humaniste, il représente la vision rurale de son pays à travers les changements politiques et sociaux de son époque. Il deviendra l’étendard de la modernité en Syrie.
Moudarres continuera la peinture jusqu’au dernier jour de sa vie. Son célèbre atelier dans lequel il a travaillé depuis la fin des années 1970 est devenu, grâce à sa femme Shoukran, un musée et une galerie d’art en 2000: « l’Atelier Fateh Moudarres ». Ce musée existe toujours à Damas et constitue une "pierre blanche" pavant la route des générations d’artistes à venir.


Daniel Angeli
Daniel commença sa carrière dans la photographie à l'âge de 15 ans, dans l'agence Dalmas à Paris. Travaillant d'abord au laboratoire, il sera rapidement envoyé à Orly pour photographier les stars internationales arrivant à Paris.
Écumant les soirées de Paris à la Côte d'Azur avec son téléobjectif, il aura croisé nombre de légendes tel que Mick Jagger, Aristote Onassis, Brigitte Bardot, Edith Piaf et bien d'autres encore.
En 1967, il crée l'agence Angeli et devient la référence dans les prises de photo people. Sa photographie du plongeon de Gianni Agnelli, dirigeant de la Fiat, en 1977 fera le tour du monde de la presse et fera connaitre Daniel Angeli dans le monde entier.
En 1996, il rencontra Johnny Hallyday et deviendra son photographe officiel pendant 17 ans. ils noueront ensemble une grande amitié.
Pendant toute sa carrière, Daniel Angeli a pris plusieurs millions de photos de célébrités avec plus de 50 couvertures de Paris Match à son actif.



Gianni Agnelli, dans son plus simple appareil
Saint-Jean Cap Ferrat 1977
© Daniel Angeli


Yoko Ueta
Née dans une maison et une famille traditionnelles à Tokyo, elle débarque à Paris en I983, équipée d’une valise et d’une carte de presse. Depuis, Yoko Ueta et la capitale se sont mutuellement adoptées, côté peinture et côté musique, côté cuisine et côté mode, côté vins et côté champagne, côté rive droite et côté rive gauche, côté soir et côté matin, côté campagne et côté mer, côté montagne et côté forêt, bref, côté France.
Dès son installation, Yoko poursuit la publication d’une chronique parisienne illustrée bi-hebdomadaire pour le magazine Elle-Japon auquel elle collaborait. Elle publiera également un « journal » illustré pour le Figaro-Japon et signera des couvertures pour la revue Spiritus, du groupe Santory. Elle réalise en outre des couvertures de livres et des affiches de cinéma.
A la parution de l’hebdomadaire L’Événement du jeudi, elle met en images la chronique d’Hervé Le Tellier, intitulés « Sonates de bar », dédiée, comme son nom l’indique, à la réalisation de cocktails. Sur la même lancée, les Editions du Chêne publient, en l’an 2000, « Les cocktails du Ritz », qu’elle met en scène avec les recettes de Colin Field, fameux barman du bar Hemingway.
En 2012, elle met en image les textes de Catherine Bézard, lors de la publication de « La mode pour les nuls » aux éditions First.
Depuis 2003, elle réalise une exposition annuelle à la Galerie Isetan de Tokyo.

Florence Salagnac

Florence Salagnac aurait pu naître au milieu d'un désert de pierres et y trouver matière pour se sustenter toute une vie.
Si elle rêvait d'être une sorcière à l'âge de 5 ans, c'est vers 15 ans qu'elle décide d'abandonner la baguette magique pour utiliser ses dons personnels.
Entre 1986 et 1988, elle fréquente les ateliers artistiques de la ville de Paris. Elle suit ensuite une préparation aux Beaux-Arts de Paris en 1989, où elle tombe immédiatement amoureuse de la pierre.
Elle rejoint l'atelier Coutelle en 1992 qui confirme son talent de sculpteur.
Là, elle apprend les techniques indispensables à tout apprenti sculpteur : modelage, dessin, modèle vivant et cire. Mais ce qu'elle aime déjà le plus, c'est la taille directe de la pierre.
Au début, elle essaye de rendre les formes aussi réelles que possible, à la recherche de la perfection du détail.
Aujourd’hui, après des années de pratique, le détail ne l’intéresse plus, ni les trop belles pierres. Son matériau préféré est le marbre de Bourgogne : une pierre dure et dense aux couleurs chaudes et à la texture douce. Ses teintes beiges sont parfois parsemées de veines ocres. La sculptrice travaille sur la notion de doublement depuis qu'elle a découvert la théorie de Jean-Pierre Garnier-Malet sur le dédoublement du temps.
Florence dans son atelier
© Courtesy of Florence Salagnac


Brigitte Moreau-Serre
Brigitte Moreau-Serre (née à Nantes, vit et travaille à Paris) entre en 1986 dans l'atelier du peintre Edouard Mac Avoy : élève de Laurent, Bonnard et Vuillard, considéré comme le plus grand portraitiste du XXème siècle, elle prend conscience que son travail sera figuratif. Puis elle intègre l'atelier de Gérard Le Cloarec, sa démarche artistique s'éclaircit, elle concilie tradition académique et modernité. Les grands formats occupent une place essentielle dans sa création.
Depuis plusieurs années, l'artiste s'attache à transmettre le message universel qu'elle défend en utilisant les nouvelles technologies : Vidéo, Réalité virtuelle, etc...

Brigitte Moreau-Serre dans son atelier


Gabrielle Thierry
Gabrielle Thierry est une artiste peintre française faisant de la musique son inspiration. Formée en ingénierie spécialisée en Sciences Cognitives et IA, elle décide de se consacrer exclusivement à la peinture en 2002.
Gabrielle Thierry se met à recomposer visuellement la musique et, crée ses premières partitions colorées. Elle les expose pour la première fois en 2008 lors d’un colloque international « Musique et Arts plastiques » qui a lieu à la Sorbonne. Cette artiste contemporaine ne cesse de déborder de créativité et de détermination.
Cette artiste est inspirée par les plus grands peintres et compositeurs tels que Ravel, Schubert, Bach, ou Monet. Gabrielle Thierry a eu l’opportunité de peindre devant les Nymphéas au Musée de l'Orangerie, pour en réaliser une unique série de peintures abstraites, colorées et musicales.
Elle crée à partir des émotions que lui procure la musique, cherchant sur sa palette la couleur des sons. Musique et peinture fusionnent. Elle propose à celle ou celui qui regarde son art d'en découvrir quelques secrets. De par sa vision artistique, Gabrielle Thierry s’inscrit dans la lignée de grands artistes tels que Kandinsky, Kupka, Paul Klee.
La musique est toujours présente et inspire la composition de ses paysages entre figuration et abstraction, le rythme de ses architectures de Paris, l'épure de ses harmonies.

Pur produit clermontois, Dominique a toujours peint, ensuite il s'est exercé à la plume. Avec la rubrique: "Dans l'atelier des grands peintres", c'est en tant que journaliste qu'il s'est immiscé dans le monde de l'art. En visitant les ateliers d'artistes contemporains tels Jacques Monory, Yan Pei-Ming, ou encore Gérard Garouste il traversa leurs univers se liant d'amitié avec certains.
Mais c'est sa rencontre avec Pierre Soulages qui sera déterminante. La maîtrise du noir et des lumières de Pierre et ses encouragements inspira Dominique pour qu'il décide de transposer son propre monde sur la toile.
Partant sur des formes abstraites Dominique travaille la matière entre ombre et lumière pour que petit à petit des visages sans nom apparaissent. Ainsi ces figures n'ayant aucun propriétaire, elles deviennent alors des anti-portraits.
"C'est un peu magique. En rajoutant de la matière, je vois surgir comme des fantômes qui apparaissent sur la toile. Une sorte d'armée des ombres."


Moo Chew Wong
Né en 1942 en Malaisie, Moo Chew Wong a toujours peint sur le motif. Rêvant des paysages du Sacré Cœur des tableaux de Maurice Utrillo, il arrive en France en 1967 en tant que boursier du gouvernement français.
Il suit les enseignements de Gustav Singier à l'école des Beaux-arts de Paris pour ensuite entrer dans l'atelier Lacourière-Frélaut. C'est en 1970 qu'il présente sa première exposition personnelle à la Galerie du Haut-Pavé à Paris.
Ses premières œuvres s'inspirent de sa révélation de l'abstraction en vogue à l'école de Paris ainsi que sur le travail de Zao Wou Ki.
Il commence à son tour à enseigner en tant que professeur par concours, de gravure à l'école nationale supérieure d'art à Villa Arson, Nice.

© Michel Lunardelli


Jean Claude Lethiais
Né le 12 janvier 1941 à Rouen. Lethiais, de couleur en technique mixte, nous a entraîné au fil des années vers un univers extraordinaire digne d'un metteur en scène qui mettrait ses créations dans une réalité dont nous ne sommes que les spectateurs.
Depuis plus de 40 ans, cet artiste vagabonde avec passion entre sa rigueur et sa sensibilité qui ont donné l'attrait pictural de ces toiles. Toujours capable du meilleur dans ce qu'il entreprend, il sait nous dévoiler de merveilleux démons dans les formes et les lumières qu'il invente et réinvente sans cesse. Car ce Normand d'origine ne se sent bien que dans son atelier où il règne en maître, le travail, toujours le travail ! Au fil des Années, Lethiais nous promène dans ses territoires de sillons et de labyrinthes, la voie des couleurs et des lignes obligeant le spectateur à créer sa propre vision des œuvres, laissant ainsi une libre interprétation à chacun d'entre nous.

Jean-Claude Lethiais dans son atelier de Bonneval
© Jc Lethiais